Ponte Vecchio, Florence ,Italie
Les TCC sont des thérapies psycho comportementales dites brèves portant sur cognitions ( pensées ) émotions et comportement
Leur place dans les addictions est maintenant validée et concerne donc le sevrage tabagique , accompagnée il est vrai des thérapeutiques médicamenteuses habituelles - cf Afssaps -
l'Hypnose médicale - qu'on place en général un peu à part - joue également un rôle cognitivo comportemental .
et, comme le note le mensuel " Sciences et Avenir ( fevrier 2005 ),
" en matière de cigarette, d'alcool et de dépression l'hypnose est de plus en plus proposée comme traitement “
cependant ,«une seule étude clinique en double aveugle (Université de Scranton &endash;Etats-Unis) atteste de l'efficacité de l'hypnose contre les addictions» un résultat publié en 1988 qui «n'a pas été confirmé depuis». «Au contraire» ajoute le mensuel, en 2000, neuf études du groupe d'addiction au tabac de la fondation Cochrane concluent que «l'hypnose n'obtient pas de meilleurs résultats que les autres traitements», une conclusion partagée en novembre dernier par le Centre de contrôle du tabac de New York. Notant que «les résultats rigoureux ne sont guère plus probants en matière d'alcoolisme ou de toxicomanie», le magazine fait état d'une «seule étude sérieuse récente» réalisée par le Centre médical de Coateville (Pennsylvanie) qui montre que cette méthode sur des sujets en cure de désintoxication «provoque une élévation de l'estime de soi et de la sérénité ainsi qu'une baisse de l'agressivité».
Le psychanalyste Patrick Avrane affirme «pour avoir travaillé avec des alcooliques, je pense qu'aucune cure de dégoût par hypnose ou autre ne suffit à régler le problème car on essaie de retirer la substance au sujet alors qu'elle fait partie de lui. Les alcooliques anonymes disent qu'ils sont alcooliques abstinents. Il faut une acceptation de son impuissance face à l'alcool pour pouvoir changer son comportement. Quand on veut à toute force retirer le symptôme on passe à côté de ce qu'il veut dire et il y a des risques qu'il réapparaisse sous une autre forme».
Patrick Avrane qui ne remet pas en cause l'hypnose pour autant, estime «Il faut la prendre pour ce qu'elle est: la possibilité de lever un symptôme et rien d'autre».( source Mildt) "
l'hypnose élude effectivement le mécanisme physiopathologique complexe de la fixation de la nicotine et composés aux synapses des neurones "médiant " la libération de transmetteurs responsables de la sensation de désir - et de plaisir - dont au premier chef la Dopamine- et ne répond pas au mécanisme qui sous tend la pharmacologie de la dépendance chimique à l'addiction .
Comme les TCC, l'hypnose modifie - mais de façon différente - le coté " cognitif et comportemental "de l'addiction - içi le tabac -comme dans d'autres pathologies ( comme les ESPT, les PHOBIES par exemple )
en modifiant les perceptions inappropriées et en renforçant cette " self confidence " et cette estime de soi qui permettront sinon d' oublier, sans doute de gommer de la mémoire appropriée soit le plaisir de la cigarette soit le trauma , ou tout autre trouble pathologique
L'approche seule par hypnose ne parait donc convaincante que sur le plan cognitif et comportemental – et non chimique - mais on sait qu’il existe des gens qui peuvent stopper cette double dépendance soit seuls , soutenus par l'environnement professionnel et familial , sans doute aidés de quelques petits moyens personnels ,soit dans le cadre plus approprié et multidisciplinaire d'une unité de Tabacologie avec le secours d’ une chimie de plus en plus élaborée (substituts , bupropion, varénicline etc , le possible apport des beta bloquants - Propanolol- )
sans oublier bien sûr les groupes de discussions et de renforcements à l’image des groupes d’Alcooliques Anonymes .
tout ceci permet de maintenir une abstinence au moins la première année au delà de laquelle arrive souvent la période aléatoire de fréquentes rechutes , qu’il faut savoir accepter et dépasser : Sisyphe et son rocher .
de fait , depuis 2005 , une recherche dans les bases de données bibliographiques médicales ne fait pas plus avancer
-- seule une étude nord americaine paraît à première vue etre retenue
: hypnotherapy as an aid to smoking cessation of hospitalized patients: preliminary results ( in CHEST 22 octobre 2007 Chicago )
faysal m. hasan, md, fccp, north shore medical center, Salem, ma
mais la cohorte retenue est criticable par sa petite taille , son recrutement (maladies cardiovasculaires et bronchopulmonaires ) elle étudie hypnose pure versus hypnose + substituts et selon les auteurs comme aide et non comme la solution à ce problème comme l’indique le titre ( et la lecture de l’article ) ce qui rejoint ce que dit patrick Avane plus haut
en fevrier 2007 , du fait du législateur , le sevrage à la dependance tabagique est sous le feu des projecteurs en France.
Alors quid de l’ Hypnose actuellement ( an 2007) ?
bon prétexte - à défaut de publications - pour visiter à nouveau les hypothèses sur la place de l'hypnose -à coté desTCC dans les dépendances en général - alcool , tabac , hyperphagie, drogues, médicaments , jeux , sexe etc - à la lumière des données neurobiologiques et technologiques nouvelles .
en prenant le tabac comme fil conducteur
rappel sommaire des mécanismes de l'action du tabac sur l'organisme
- par l'arc hormonal cortico hypothalamo-hypophysaire avec secretion d'hormones - cortisol , acth -
/dans un premier temps bénéfique car stimulant l'activité physique et la lipolyse
/dans un second temps délétère par la persistance d'un arc de stimulation persistante néfaste sur le plan somatique tant sur le plan cardiovasculaire ( hta , maladie coronarienne , ) que pulmonaire ( bpco , cancer des voies aéro respiratoires .) ou urologique ( kc vessie) et générale ( baisse de libido et impuissance+- complète)
- par le circuit du plaisir
le tabac va aussi stimuler le " circuit du plaisir " et chaque bouffée va entrainer une inhibition de libération de Serotonine au profit d'une libération accrue de Dopamine dont la cible principale est le système mésolimbique mais aussi à un degré moindre d'autres zones cérebrales :
"La nicotine du tabac stimule plusieurs régions distinctes du circuit de la récompense comme le locus coeruleus et ses neurones noradrénergiques qui modulent le mouvement. Plusieurs régions sécrétant del'acétylcholine seraient aussi affectées par la nicotine comme l'hippocampe et le cortex,préfrontal ce qui expliquerait l'augmentation de vigilance et d'attention dans les premiers temps souvent rapportée par les fumeurs."
- ceci est bien sûr un rappel fort sommaire des diverses interconnections mises en jeu
le site "le cerveau à tous les niveaux "donne un aperçu très clair du mécanisme de la dépendance - tabagique et autres - et de son substrat neuroanatomique et c'est cette activation répétitive du " circuit du plaisir " qui va entrainer le phénomène de dépendance
qui est d'abord double :
dépendance physiologique et psychologique facilitée par cette mémorisation de cet arc de plaisir : de la gestuelle rituelle primitive à la bouffée libératrice de dopamine , sources de plaisir
et secondairement triple car s'y ajoute
dépendance sociale , intimement liée à la précédente , la cigarette peut être une des composantes de la socialisation :
: réunions , apéritifs , diners etc bien des moments conviviaux pour beaucoup paraissent indissociables du tabac - sans compter les autres co-addictions dont l'alcool - et se priver de tabac peut souvent paraitre un retrait de socialisation .
Mais avec les campagnes anti tabac cet aspect va sans doute s’atténuer au profit si on peut dire d’une notion de culpabilité tout aussi pathogène .
tout ceci donner au fumeur un habitus au sens anthroposociologique de Mauss et de Bourdieu :
le tabac s'insinue et imprégne la structure de " l'homme total ", ,définie par la confluence de ses composantes physiologiques, psychologiques et societales qui va déterminer son comportement
Cette nouvelle structure rend compte de la complexité du sevrage qui ne peut se réduire à une simple séparation /rejet mais qui entre bien dans le concept destruction/reconstruction de l'individu dans un environnement donné .
Seules les personnes dépourvues de cet habitus ,qui n'ont en somme que l'hexis aristotélicien - l'habitude non structurante - s'en sépareront relativement facilement soit d'elle même soit avec une aide plus ou moins conséquente :
dans l'absolu , une cure de sevrage idéale associe
-une désacoutumance chimique - dont on sait les limites dans le temps
-une désaccoutumance psychologique - dont on sait aussi les difficultés et les echecs
Réussies , elles permetttront d'envisager
- une nouvelle socialisation
d'où l'intéret
/ d'association chimio + psycho pour un effet optimal avec , selon les cas , des séances de renforcement ou de soutien individuelles ou en groupe, étalées dans le temps après le sevrage
/ d' un réapprentissage social concomittant lié à ce renforcement
Comme dans toutes addictions, il semble nécessaire donc de lier à la réussite :
/ une rupture préalable à
/ une deconstruction/reconstruction
car désaccoutumance égale perte de l'apprentissage pathogène pour laisser place à un autre apprentissage
toutes choses pas évidentes à faire et par analogie avec l'alcool :
on ne devient pas plus non-fumeur que non-buveur, mais ex fumeur comme ex buveur
la difference est capitale , la problématique du sevrage identique et sa réussite aussi aléatoire
ceci est vrai pour toute addiction
-avec le versant bio génétique
-avec le versant psycho environnemental
Si les TCC tiennent à bon droit la corde sur le plan psychothérapie , on ne peut cependant en exclure l'hypnose car pour ses adeptes elle a une puissante capacité à provoquer cette rupture inductrice de changement de comportement , changement théoriquement profond et durable car il part de l'individu et ne vient pas de l'extérieur : Changement Actif et non Passif
alors qu'attendre de l'hypnose en particulier ?
se limiter à une ou deux séances collectives ou individuelles centrées sur le " dégout " au bout desquelles on est censé " ecraser la cigarette " puis la " jeter " c'est grossièrement enfantin , et c'est negliger les composantes de l'addiction
,donc oublier ;
- à la fois la nécessité de l'individualisation de l'approche d'un tel comportement - et des cognitions sousjacentes - approche qui ne peut être que singulière
- à la fois la complexité des mécanismes en jeu du biologique au social en passant par le psycho-comportemental qui ne peut se réduire à un simple rejet des rites et du circuit de la dépendance , quelle que soit d'ailleurs l'addiction en cause mais doit être élargi à l'acceptation d'un autre schème de vie
cette notion d'acceptation parait essentielle
En pratique , on retrouve içi la même démarche que pour toute thérapie par Hypnose Médicale avec la
nécessité d'un entretien préalable
/ pour modifier bien sûr les idées fausses sur l'hypnose medicale sans oublier les limites : celles du sujet , celles aussi du praticien
/ pour définir le profil de la demande et determiner si l'hypnose - seule ou associée - peut ^tre effectivement dans ce cas précis une" bonne" réponse
/on pourra alors déja modéliser une approche pour les meilleurs résultats raisonnablement espérés
Il est impossible de décrire un schéma géneral ;seule l'experience permettra de dégager un process adapté au but à atteindre qui bien sûr va dépasser la simple " hexis " du tabac pour modifier"l'habitus " du sujet dans un nouvel épanouissement de sa personnalité
Ceci bien sûr se fera après les determinations habituelles du degré de la dépendance : test de Fagerström ,voire d'un quelconque CO-testeur validé
-en partant des 3 fondamentaux du fumeur :
1) le besoin : la gestuelle de sa recherche qui renvoie à sa construction .
2) l"acte de fumer et sa gratification .
3) le manque et la dépendance qui signe la solidité de cette construction .
et donc la fragilité de la déconstruction
le problème consistera donc - comme dans les TCC -
-à faire prendre conscience au sujet du processus enclencheur , des enchainements répétitifs mécaniques et aberrants - les cognitions - ,et du caractère délétere de l'ensemble c’est à dire le comportement " fumeur "-
-tout ceci sera à à dépasser par la perception - en état de transe hypnotique-
- d'un etat différent reconnu comme plus structurant , gratifiant que l'état de fumeur
- et par la construction d'un nouvel état par la" mobilisation de ses propres ressources "
( selon une formule consacrée par les Ericksoniens )
ce travail est nécessaire pour lui faire dépasser les piliers - le tabac içi- de son profil actuel
cette projection volontaire du sujet , cette prise de conscience -en l'état de transe - qu'il est lui - même capable d'établir un nouveau mode de vie compatible et accepté, constitue le grand apport de l'hypnose et va au delà de la simple levée d'un symptôme : il établit un nouveau " gouvernement "' Quéau) dans la cybernétique de la transe
on passe des figures " imposées "de la TCC à un exercice volontaire dont le ressort est trouvé en état de transe Hypnotique
il en est de même pour toutes les autres addictions :alcool , médicaments , hyperphagie , drogues , sexe jeux etc
le resultat final est de déplacer l'objet du désir et de le substituer
ce qui passe donc :
- par une déconstruction de l'habitus " fumeur "
-par une reconstruction autour d'un nouveau schème apporteur d'équilibre , voire de plaisir comme la dopamine gratifie les circuits biologiques de la recompense , thème que le sujet choisira ou plutôt créera au cours du travail volontaire en hypnose et qui structurera son nouveau comportement ,
veritable cybernetique du changement .
-on est loin de l'approche purement médicamenteuse du sevrage tabagique
- on est fort près des TCC classiques dont içi l'hypnose se rapproche - non dans sa pratique mais dans son résultat :
une modification cognitivo-comportementale du sujet déterminant une autre "personnalité “
à la différence près qu'au lieu de proposer des schémas " pret à porter " la singularité de l'hypnose est d'amener le sujet à créer lui même le propre mouvement enclenchant le mécanisme modificateur a partir d'un" morphing " de perceptions/ sensations qui vont supplanter le conditionnement du fumeur
ceci avec l’aide du thérapeute dont le sujet “ imitera le désir “ ( rené Girard ) de changement . Cette “ imitation “ trouve son substrat neuroanatomique dans l’activation de neurones -miroir ( Rizzolatti)
Au total ,
plus que la simple désaccoutumance , on obtient un nouvel " habitus " certains diront un nouveau costume "signifiant " dont la cigarette sera à la fois et " ex ' et absente .
Il y aura construction de nouveaux repères qui permettront une vie personnelle , environnementale , sociétale où le tabac sera indifferent et non plus le vecteur des comportements anciens
et ceci sans modification du substrat neurobiologique toujours invariant , comme dans les autres addictions
avec donc bien sûr les mêmes risques de rechutes .
cette prise en charge dépasse la simple tabacologie pour entrer dans le domaine psychosociologique ,même si on peut partir des bases neurophysiologiques pour mieux les contrôler et les dépasser
comment expliciter les modes d'action de ces " Thérapies Intelligement Actives " ?
tout simplement en se rapprochant des " mondes virtuels " qui vont nous " simuler " le mode de fonctionnement de ces psychothérapies. et non en faire un " simulacre " ( Queau)
une excursion dans les applications pratiques du monde virtuel montre de façon assez explicite les modes de réactivité à une situation donnée ainsi que les potentialités de ce morphing induit :
soit par les TCC
soit par l'Hypnose
soit oar l'association des deux
Avec le même but : changer le comportement à partir non seulement d'une modification des cognitions erronnées mais aussi de la rupture des enchainements aberrants.
On est près de Janet
Rien n'est plus commode en effet que de simuler une action dans le monde virtuel , une situation , pour saisir les modes de fonctionnement dans le monde réel , qui en fait se superposent et - à partir de la visualisation de ce qui cloche - réaliser un scenario , virtuel , l'animer et modifier les réactions :
tout ceci permet de mieux comprendre les ressorts et le comportement de fait :
tous les wargames , simulateurs de vol , jeux etc en donnent quotidiennement la demonstration à la fois pour apprendre , à la fois pour corriger mais aussi recréer une situation donnée,en suivre le déroulement , l'amender ou la reproduire ad libitum .
et ce qui est valable pour les addictions est en fait valable là où toutes ces thérapies sont cohérentes avec ce but :
les differents phobies en sont un parfait exemple
deux exemples de cet apport du monde virtuel dans la modification du réel
- La société " Accenture " a developpé en France ( Sophia Antipolis 06) une application pratique significative de ce que le résultat du comportement peut par feed back modifier les cognitions et donc induire un comportement différent de l'actuel .
cette société à crée un miroir qui en fonction des entrées- notamment hygiéno diététiques - peut nous donner un aperçu de ce que sera notre visage dans quelques années:
- frais en cas d'exercices et d' apports équilibrés et légérement restrictifs
- bouffi en cas d'alcoolisation
- vielli prématurément en cas d'écarts
en changeant les paramètres ,on peut rajeunir ou affaisser un visage , dans des conditions proches de ce que ferait l'application de tel ou tel mode de vie dans le monde réel
cet exemple de " technique persuasive " ouvre de larges horizons notamment dans le domaine des TCC et de semblables procédés ont deja ete testé aux USA , notamment dans ce domaine particulier du sevrage tabagique
De tels procédés peuvent -ils également eclairer sur les process mis en route par l'hypnose ?
-pas dans l'éxécution d'un programme déja connu ; les TCC ont là une belle démonstration
- certainement dans la Création et le Morphing de situations où le sujet pourra trouver gratification selon le projet qu'il désire mettre en route :
en hypnose - c'est à dire dans le moment de la transe crée par l'hypnotiseur -
le sujet n'est pas seulement le metteur en scène
il est le créateur des scénarii possibles, inducteurs de la rupture d’autres cognitions , d’autres comportements qu'il visualise avant de les reproduire une fois sorti de la transe ,dont il choisira ou modifiera les différents aspects “ inventés “ au lieu d'etre le seul spectateur plus ou moins attentif de programmes précomposés ( TCC)
et donc en principe il en contrôlera plus facilement l'execution ,
pour illustrer ce propos , on peut partir de la crénothérapie
Celle çi est deja utilisé depuis une dizaine d'années dans quelques stations thermales , non spécifiquement pour les addictions , mais pour les depressions et troubles anxio depressifs .
l'eau - comme le toucher souvent associé -massages -joue sans doute un rôle de désensibilisateur aux signaux d'excitateurs externes et le tabac en est un
On peut donc prendre comme point de départ cette aventure de l'eau à travers le corps humain pour rendre perceptible le fait que " se laver " du tabac , par exemple içi , est aussi possible et utile que pour l'alcool , drogues et medicaments : suivre ce canal de limpidité c'est un peu retrouver la fraicheur du ressourcement.
les Ericksoniens en tireront sans doute de fort belles métaphores :le verre d'eau et son rite , la cascade , le ruissellement ,l'apaisement du fonds sonore de l'eau , la fraicheur de l'air sur la peau etc , accompagneront le patient dans ce parcours apaisant , gratifiant substitut au tabac qu'il va " déplacer " ......
un exemple de cet abord métaphorique :
en point de depart la gestuelle du verre d'eau du curiste qui va remplacer le rite de la cigarette : de l'allumage à la première bouffée , puis le parcours qui "mime " le circuit neurophysiologique répétitif, le plaisir de l'eau et la fraicheur qui "déplace" le message négatif ( le tabac) , gratifie et en final supplante le manque