07/08/2019
Monarch Pass
Le Roman est un miroir qu'on promène le long d'un chemin Stendhal l
le romancier john Steinbeck est né à Salinas , Californie ; La rivière Salinas
marquera souvent son oeuvre.
cet auteur est d'origine germanique et irlandaise : de ces deux pays il gardera
une certaine sensibilité rêveuse et une communion de l’homme et de la
nature , une weltanshauung chère aux romantiques allemands
Goethe schiller entre autres
Plus connu par ses romans sociaux ( en un combat douteux , les raisins de la colère ),
et humoristiques ( tortilla flat , rue de la sardine ) il donne cependant quelques
oeuvres empreintes de ce " fluide magnétique " où l'homme et ses oeuvres
interagissent avec l’ universel qui l’entoure dans une sorte de cosmogonie d’où
émergent les mythes originels , bibliques souvent chez lui .
" Une ville ressemble à un animal. Elle possède un système nerveux, une tête
des épaules et des pieds. Chaque ville diffère de toutes les autres : il n’yen a pas
deux semblables. Et une ville a des émotions d'ensemble. “
Il se définissait de façon assez drôle comme "pigasus" contraction de “ pif” et de
" pegase " cochon volant , qui tel le celebre albatros a peine à s’arracher de la terre
avant de rejoindre “ l 'ether “ comme le patient a une certaine peine à d’élever seul
vers la " perceptude " chère à Roustang .....
un bel exemple : cette oeuvre un peu oubliée " au dieu inconnu “ où on peut trouver
la méaphore du Passage métaphore paradigmique du Réel atteint
la Gorge de J Steinbeck peut rappeler par certains aspects Eschyle , Sophocle et
le défilé de Daulis { Oedipe ) , Homère et le detroit de Messine {Ulysse )
défilés qui tous deux changèrent aussi la destinée des heros , au gré aussi
des interprétations successives : ainsi Oedipe revisité par Freud
.
la métaphore en hypnose permet au sujet - dans cet état émotionnel particulier,
, la transe , avec souvent des modifications corporelles expressives
-de trouver ou retrouver un espace cognitivo- comportemental qu'il va mettre au
niveau de la conscience qui va devenir autre :
soit il remets en perspective le fonds , les contours , les mouvements
soit il va la reconstruire avec les propres briques de son Etre , réarrangées
grâce à cette métaphore portée par le praticien -
le sujet se cale et imite le praticien et à partir de lui , de sa gestuelle , de ses paroles
, il va partir dans ses propres pâturages .
Au delà de l ‘histoire générale que lecteur découvrira en parcourant ce roman ,
on retient le seul franchissement de la Gorge,faille au fond de laquelle coule
la rivière Salinas ,fil argenté trame du destin d’ Elizabeth , nouvelle épousée
sous la conduite attentive de Joseph , son époux en direction de leur nouveau
foyer, au fond de la vallée , cheminement aussi difficile que celui du patient
ce récit est la métaphore que mène magistralement Steinbeck :
/le miroir du cheminement d’ Elizabeth
/ le travail de passage de l'état de jeune fille à l'état de femme mariée au cours
duquel Elizabeth éprouvera et revivra avant de les dépasser - peur et souffrances sur
fonds de paysages grandioses et escarpés .
avant de retrouver soleil , sérénité et féminité assumées au bout de la vallée
ensoleillée .
.
tout cela magnifiquement campé dans une description magistrale où à la beauté
sauvage du décor abrupt
répondent les états d'âme d' Elizabeth qui " dissocie " sa souffance d'enfant - enfouie
pendant l'adolescence -comme elle va dissocier sa peur -reflétée par l'hostilité du
paysage en s’ appuyant sur Joseph .
Elisabeth et Joseph vont traverser le défilé dans un commun état étrange de rêveries
cosmogoniques qui se rejoignent dans le bruit de fonds d’une souffrance universelle
- la souffrance de la traversée fait oublier à Elizabeth les souffrances de l'enfance
- la souffrance cosmogonique de Joseph est le point d'appui de l'accordage d' Elisabeth
Elle lui permet de dépasser sa peur en s’appuyant sur celle de Joseph
.
Et la complexité de Joseph se dévoile :
non seulement pont du voyage d'Elizabeth , il est un élément clé de la métaphore :par
sa souffrance personnelle intime et existentielle , qu’il arrive peu à peu à exprimer, au
delà du désarroi de ses pensées , dans le passage vertigineux qui terrorise Elizabeth
“ nous sommes içi à une ligne de démarcation ….
Voici notre mariage - à travers la Gorge - nous pénétrons dans ce passage comme le
sperme et l’oeuf devenu une seule unité de fécondité …”
Union de l’ Interieur et de l’ Exterieur :Paracelse n’est pas loin …
“ Elizabeth , le mariage , de toute éternité , est contenu dans notre moment “
universalité de cette union qu’il joint avec le lien profond qu’il ressent avec la Terre
Au delà des croyances cosmogoniques de Joseph , et de la puissance
évocatrice du texte de Steinbeck
, dans la cybernetique de l’hypnose , l’émotion est partagée et interactive
Pour Meares la réponse hypnotique est inséparable de" the space between “
"- cet espace- entre -deux -qui fait lien interpersonnel , pont émotionnel vers
vers une connaissance enfin trouvée
l'hypnotiseur et le sujet devant maitriser cette dissociation cognitvo -èmotlonnelle
pour obtenir le réaccord final du réel ( re) trouvé
ce fait n'est pas suffisamment souligné
Pourtant , déja pierre Janet soulignait l'etroite interdépendance entre la qualité
de la relation thérapeute/ patient et la qualité des résultats obtenus en
hypnose , qualité allant se dégradant au fil du temps ,
Chertok a résumé ceci en parlant de l'inconstance et de la variabilité des
résultats de l’hypnose
pour en revenir à la seule Elizabeth
Au fil du voyage, on retrouve le canevas de l’hypnose de l’induction à la transe , à la
solution
,
INDUCTION
c'est le départ en train de Monterey par la route de la vallée de Salinas,
détachement progressif du quotidien au fil du rail, Il devient lointain tout
comme le paysage jusqu'alors familier, et s'estompe de gare par gare trajet
qui peu à peu détache Elizabeth de l'actuel
puis au chemin de fer succède l'attelage et la poursuite du cheminement en carriole
au rythme puissant des chevaux vers le confluent des rivières : les eaux de la Nuesta
Senora disparaissent , la Salinas va bientôt s'enfoncer et serpenter dans la gorge
bordée d'escarpements abrupts : le chemin - le passage- se dessine lointain et
pourtant si près , inquiétant fil obligé qui coupe le flanc de la montagne abrupte
" au confluent des deux rivières ,joseph arrêta les chevaux
pour voir les eaux scintillantes de Nuostra Serena s'enfonçer paresseusement
et disparaitre dans le sable blanc du nouveau lit “
comme l’actualité du sujet petit à petit s’estompe au fur et à mesure que la
TRANSE s’installe
Steinbeck continue sur le mode descriptif" " les grands saules qui bordaient la route
frôlaient leur tête et parfois une baguette longue et flexible s'attardait comme une
caresse sur leurs épaules "
puis la description glisse insensiblement au sensoriel : au toucher , à l'auditif
" les criquets dans les chaudes broussailles faisaient un bruit aigu et perçant , les
sauterelles volantes bondissaient avec un léger vrombissement dans un eclair d'ailes
blanches ou jaunes et retombaient à l'abri des herbes sèches "
et vient l'olfactif
"il y avait dans l'air une odeur d 'herbe roussie qui se mêlaient aux senteurs amères de
l'écorce des saules et au parfum des lauriers"
subtil entrelacement des sens qui peu à peu déconnecte du présent
tout en gardant le contact avec le réel
" les parfums, les couleurs , les sons se répondent “ ( Beaudelaire )
" ils se trouvaient dans un état voisin du sommeil mais plus inconscient , plus profond
que le sommeil "
" pour les deux jeunes gens , assis derrière les chevaux qui peinaient ,
l'heure se dissolvait dans l'inconstant intervalle d'une pensée à l'autre "
Bergson n' a' pas mieux décrit ce temps qu’on ne peut réduire à à une durée
mathématique
le praticien doit etre attentif à cette " dissolution " qui - fait peu souligné -le touche
aussi :
En accompagnant le patient vers la transe , lui aussi change d’état
de vigilance , s’éloigne du cognitif vers l'émotionnel
rôle essentiel de l'empathie : équilibre entre écoute ressenti et distance
ce fait a fait reculer Freud : Il installe à distance le client sur le canapé
En interéaction avec le patient - il doit rester maitre de ce changement d’état
maitre de la métaphore /source dans laquelle il ne doit pas s'abimer :
"joseph se pencha en avant , et remua la tête pour secouer l'envoûtement ,
comme un chien secoue l'eau de ses oreilles "
l'hypnotiseur - comme Joseph qui sait qu’il arrive à la gorge -
doit mettre désormais en place sa stratégie pour permettre au patient après le " lacher
prise " d'aborder la difficulté et à ce stade il peut ressentir parfois la réticence du
patient à affronter le chemin vers la solution tout comme Elizabeth qui crie sa peur
d'affronter le défilé vertigineux et l'inconnu si différent de ce qu'elle sait jusqu'alors de
la vie
Recul que le praticien devra dépasser voire contourner si bien sûr cette résistance
n’est pas structurelle et irréductible
la transe c'est donc le travail du passage de la gorge, le passage de l'enfance à
l'âge adulte ,le passage d'une souffrance à l'autre , celle de l'enfant à celle de
l'adulte , le passage de l’état de fille à femme
“ l’amertume d’etre femme peut se muer en ravissement “
sous la conduite de Joseph qui la guide et la soutient dans ce cheminement à
travers le défilé , avec en fonds sonore le murmure de la rivière qui vient se
se fendre dans un fracas sourd contre le monolithe du rocher dont elle perçoit la
froide dureté
Superbe décor , image et son , du déchirement libérateur
travail de déplacement espace/temps puis de construction de la femme mariée
qu'elle sera désormais ,au bout de la Passe
travail pas facile souligné par le rappel des mots de sa mère " Quand tu seras grande ,Elizabeth, tu connaitras la souffrance
mais ce ne sera pas la souffrance à laquelle tu t'attends .ce sera une souffrance
qu'on ne peut guèrir avec un baiser "
et elle ajoute
" je veux y aller maintenant Joseph " soulignant ainsi cette prise de conscience ,
que Joseph est son passeur
et qu'elle est desomais prête - au delà de ses craintes - à franchir le grand
Passage
Un fois la Gorge franchie , c’est l’émerveillement de cette nouvelle vallée
“ le paysage dansait dans le miroitement du soleil et des arbres, des chênes
blancs regroupes par petits clans , s’agitaient légèrement au vent “
Contraste avec les parois abruptes de la gorge , la froideur de la pierre que fend
l’eau …
Elizabeth ratifie le franchissement de ce Passage :
“je vais y aller Joseph ,dit-elle lamentablement ; il faut que j’y aille mais je vais me
laisser moi même en arrière ; je ne me reverrai plus que debout à cet endroit ,
regardant la nouvelle Elizabeth qui sera de l’autre côté ….Tout ce que j’ai été ou
pensé restera de ce côté du défilé , de l’autre côté je serai femme faite “
Elizabeth est non seulement “ l’observateur caché” ( Hilgard) mais aussi
l’ acteur de sa propre transformation.
la traversée du passage de la gorge lui donne une force nouvelle
“ nous passerons en plein milieu de la ville …..
Ils ( les gens ) me regarderont sinon je les forcerai à le faire “
la Force retrouvée du phobique d’affronter la foule
Steinbeck donne une magistale description littéraire du passage /translation d'une description à une autre situation
et qui permet de revenir à l'analyse de la métaphore et pour revenir à la phrase de Stendhal ; "miroir "que le praticien
promène le long du chemin plein d'ornières où est embourbé le patient pour lui faire "inventer " ( in venire ) une autre voie
" le mot de métaphore sert à désigner des phénomènes mal circonscrits et si variés
qu'il n'est pas toujours facile de savoir de quoi l'on parle au juste" (ireneTamba -Mecz, )
.
Entre rhétorique et philosophie - ce sujet est l'objet d'etudes aussi approfondies qu'arides , d' Aristote à Lacan , entre Derrida et Ricoeur etc
on va partir d' Aristote pour essayer de la cerner en rappelant les imprécisions
Aristote : “La métaphore est le transport à une chose d'un nom qui en désigne un autre, transport ou du genre à l'espèce, ou de l'espèce au genre ou de l'espèce à l'espèce ou d'après le rapport d'analogie “
et plus simplement le petit Robert : Transfert de sens par substitution analogique
dont on extrapole le déplacement de l’ espace/temps actuel à un espace /temps réel dévoilé
sans entrer dans la complexité des analyses de la métaphore , on a là l'essentiel des
éléments qui vont expliquer l'interet de la métaphore en hypnose
mais d'abord un rappel
la métaphore est sémiotique c'est à dire s'inscrit dans le domaine de la signification ,
-de sa production à sa communication
- de l'évocation à la translation sinon à l'extrapolation
/qu'elle soit non verbale ( gestuelle , visuelle , auditive etc )
/qu'elle soit verbale
et là on retrouve
- la linguistique - le langage -
- la rhetorique -l'art de bien parler -
le substrat commun étant l'imitation , clé de la "torsion " ( Derrida ) entre l'actuel et le
réel , épissage au coeur de la trame de l'hypnose.
on voit déja se complexifier ce que beaucoup considèrent comme une banale ressource
en hypnose mais qui est en réalité un process divers dont la
connaissance permet d'analyser de façon plus fine les " jeux " multiples
qui peuvent déterminer le mouvement et le sens vers la " Solution "....
car
LA METAPHORE EST PORTEUSE DE CHANGEMENT:
-TRANSFERT ENTRE L'ACTUEL ET UN AUTRE RÉEL
-DEPLACEMENT DU CURSEUR de L'AXE ESPACE/TEMPS
Elle n'est pas seulement linéaire , narrative comme le conte ou n'importe quelle histoire
Elle est CREATRICE par sa dispersion de l'espace/temps actuel.
Elle remonte à la protohistoire de l'humanité dont elle suit la longue marche :
avant d'être verbale ; il y a tout un passage non verbal basé sur l'imitation et recoupant
bien la théorie du neurone en miroir de Rizzolatti.
le chasseur primitif par sa gestuelle fait comprendre à la troupe la démarche de la chasse ; l'approche , le placement , l’attaque du gibier et donc les gestes à faire
:toute cette mimique fut vite codifiée dans les premiers protocoles initiateurs de la quète de subsistance :
le geste devient dynamique opérante de ce processus vital , vite rituel
il en est de même du cueilleur , sa mimique et sa gestuelle - par l'imitation -est instructive pour le clan
la métaphore est bien primitivement non verbale
au fur et à mesure du developpement humain la Gestuelle s'accompagne du Son
facilement imitable puis progressivement
se développera la parole et la phrase au fur et à mesure que se perfectionne le larynx
et les sons deviennent langage et verbalisations dont certaines deviennent routinières accompagnées de procédures répétitives où se mêlent paroles considérées comme sacrées , décoctions facilitantes , gestuelles déclinées en
danses propices à la transe , musiques diverses
Dans la culture yoruba , par exemple, la parole est agissante : l'énonciation des vertus attribuées à la plante en susciterait l'effet ( P.VERGER 1972)
S''intallent donc rituels et magie et c'est la voie du chamanisme et des médecines sacrées en particulier
dont progressivement au fil du temps l'hypnose se détachera sans quitter totalement
l'aspect " poudre de sympathie " qu’elle garde encore un peu sous le nom d’empathie
pendant que les avancées de la science nous permettent de mieux appréhender le substat neuronatomique et physiologique de ce comportement et de le sortir de l'idéologie et de la philosophie ( conscience , inconscience subconscience ) pour l'integrer dans le champ de la connaissance scientifique .
on sait en effet qu'au delà de l'excitation neuronale générale non systématisée qu'induisent par exemple stress , traumatismes, douleurs ou toute autre situation pathogène , sous hypnose il y a à la fois diminution de cet état frustre et réorganisation
des circuits d'activité neuronale du cortex préfrontal aux structures hypothalamiques , limbiques , hippocampe etc sans que ceci soit spécifique mais se reproduit dans tous les process de mémoire, d’attention et de comportement :
il n'y a heureusement pas d'aires spécifiques dédiées à l'hypnose même si en imagerie fonctionnelle on peut y retrouver des activations évocatrices de cette réorganisation comme celles de tout processus d'adaptation à une situation donnée
ceci correspond à nos connaissances actuelles sur pensée et support neuro bio physiologique qu'objectivent l'imagerie et la biochimie cerebrale .
la métaphore est un facteur facilitant certain de cette transe hypnotique et des modifications neurobiophysiologiques qui l’accompagnent tandis que le sujet reste observateur avisé (, notion peu explorée .
Ainsi Elizabeth se "dissocie " de la souffrance de l'enfance et mets en place les éléments de sa future vie de femme dans son foyer , dans la société où elle va vivre
elle est observateur cachée de la dissolution de son état de jeune fille et observateur avisé de sa maturité
Il est donc necessaire de porter un regard neuf sur la métaphore en s'aidant de la semiotique, en abandonnant toute comparaison plus ou moins fleurie car bien sûr
la métaphore est tout sauf une comparaison ,tout sauf une similitude, tout sauf un conte au sens litteral du terme,
mais un theatre où entre l'imaginaire du praticien centré sur la demande et l'imaginaire du patient centré sur la solution ,
se joue la pièce du patient , acteur de son changement tout au long de ce déplacement dans le champ du Réel
/Evocatif , interactif et libre , ce scénario n'est pas figé mais susceptible des variations que lui donnera le sujet
/Non littératif , il ne fige pas non plus le patient dans une direction forcée ou suggérée ( au contraire du conte où l'histoire est construite )
mais peut laisser libre cours - au cours de la transe - c'est à dire dans une perception étendue ,
à la résurgence thérapeutique des éléments pathogènes ,
à la maitrise des mécanismes amenant -dans un espace/temps hors de l'actuel - vers une solution acceptable dans un réel devenu présent ,
d'où l'extrème variabilité de l'hypnose et de ses résultats ( Chertok )
On ne peut clore ce sujet sans dépasser l'intéret de la seule métaphore verbale , en
soulignant le rôle de la musique - bien connu - celui de l'olfaction - moins connu et
pourtant il existe déja en France ( Garches ) un laboratoire olfactif expérimental
dont le but est de trouver par l'odeur la mémoire de faits disparus ou enfouis et
pourquoi pas alors -si les résultats s'avéraient concluants - acquérir des perceptions
nouvelles supportées par les fragances .
on voit donc qu'au delà du verbal , la métaphore peut prendre tous les aspects sensori moteurs à notre disposition .
et un pas - ou un pont plus loin - le monde virtuel lui aussi ouvre des possibilités - pour la plupart encore virtuelles -- mais certainement destinées à devenir une voie d'exploration dans un futur peut etre pas si lointain :
au delà du jeu interactif déja urtilisé dans les TCC ,au delà des technologies haptiques , difficiles à mettre couramment en oeuvre actuellement - et pourtant promesses d'interactions fort intéressantes entre émotions /intentions /décisions-
au delà des murs d'images changeant selon les pathologies et modifiables par le patient , au delà des avatars de second life qui peuvent mettre le sujet en situation de réagir de son propre grè à telle problèmatique
en lui autorisant toutes les corrections necessaires,
, on peut supposer l'evolution de la métaphore actuellement restreinte à - l'entre-deux -
vers un mode de type " pervasif "
réseau de données et banque d' éléments "agnostiques " d'origines diverses où chacun
pourrait se relier ,sans se lier de quelque façon que ce soit à une unité centrale précise
Baudelaire l' a écrit :
" tout l'univers visible n'est qu'un magasin d'images et de signes "
la Métaphore est le champ symbolique d'un nouveau devenir
et nos grands écrivains , Balzac, Hugo etc ont beaucoup moissonné leur temps pour
en exprimer la réalité que nous connaissons par leur peinture de l’époque .
Nice le 07/04/2008